Le week-end se termine déjà et l'appartement résonne au son digitalisé des rolling stones tous droit sortis d'une envie de rock'n roll de ma petite maman. Il faut dire qu'après une journée de froid, de lumière et de shopping elle a un petit coup de barre. Tant qu'on me nourrit bien, j'aime bien le rock'n roll, rolling stones ou john zorn, tom cora ou bob dylan.
Donc le week-end se termine et on a tous le regard un peu hagard de tant de lumière, parce que depuis 2 jours, le froid, le vrai, s'est paré de lumière et de soleil d'altitude qui vous teinte le visage plus vite que son ombre (quoique l'ombre du soleil ça me parait un peu facile, mais bon on est dimanche soir).
Hier matin on a essayé 2 voitures, parce que c'est pas tout ça, mais des parents qui n'ont pas de voiture dans ce pays, c'est un peu la honte en quelque sorte. Enfin, je les ai laissé faire leurs affaires, parce qu'en ce qui me concerne elles sont bien toutes les deux: je dors aussi bien dans l'une que dans l'autre, phare qui marche ou qui marche pas.
Après ça, on a mangé et hop! On est sorti un peu de Fort Collins, direction un petit peu plus à l'ouest, au pied de la montagne, au-dessus du lac artificiel qui surplombe la ville: horsetooth reservoir (dans le genre nom de western ça se pose quand même: le réservoir de la dent de cheval!).
Arrivé là-haut, papa a pris de tas de photos (étonnant, non?), il s'est enfoncé un peu dans la neige pour descendre au bord du lac. Heureusement il n'a pas rencontré de lion des montagnes, juste quelques vols d'oies et des traces de vtt (décidément, ces coloradoens sont un peu fous).
Voilà à quoi ressemble Fort Collins sous la neige depuis l'altitude du réservoir. On habite quelque part au milieu de cette photo, sur la gauche de la grosse rue. Et derrière, c'est la grande prairie, un truc à faire rêver les ouragans, les grand pères, les cow-boys et les grands fleuves
En repartant, on a croisé un grand aigle perché sur un des rares arbres alentours, et aussi quelques daims en vadrouille dans des endroits dont on ne se doutait même pas qu'ils pourraient se prêter à quelque vadrouille que ce soit.Et encore un tout petit peu plus loin vers l'ouest on est arrivé devant une de ces improbables épiceries qui bordent les pistes montagneuses. Il y a cent ans on faisait ses courses de couvertures et de pétrole dans ce genre d'endroit en échange d'or ou d'argent. Aujourd'hui on y trouve de la lessive, des chips, du coca, du savon, du boeuf séché et des cartes postales.
Après toutes ces aventures j'étais épuisée et contente de rentrer, la nuit tombait sur Fort Collins, déjà 16h30, l'heure du goûter et de se préparer pour aller dîner chez Robert, le collègue de papa.
La soirée avec les collègues de papa était sympa. Robert a une super maison dans le sud de Fort Collins, et il prépare un de ces agneaux... Je ne vous dis que ça.
Ce matin, tranquilles à la maison. Et après, sortie à l'outlet et au mall de Loveland. Sur la route, le paysage était superbe.
Mes parents m'ont trouvé des tas de vêtements Oshkosh. Pour le déjeuner, sous prétexte de trouver un endroit pour s'asseoir et me donner la tétée, mes parents en ont profité pour s'arrêter dans un grill où ils se sont tapés un super burger. Moi aussi j'ai bien mangé.
Et tout le monde était content après mangé, la lumière était propice aux sourires.
Là c'est le mall où on a trainé un peu à la recherche d'une montre.
Avant ce week-end, la semaine s'est terminée tranquillement. J'ai passé mes journées à manger, à jouer dans mon transat. Le temps était clément et un jour je suis sortie avec maman jusqu'au Starbuck's au coin de la rue. Et puis, je jouais aussi avec maman et avec papa quand il rentrait du travail.
Aussi, maintenant je suis plus grande alors je ne passe plus mes journées en pyjama et je m'habille avec toutes les belles tenues qu'on m'a offertes avant de partir.
dimanche 16 décembre 2007
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