Après avoir déménagé, on passé une journée à Acigné. On a essayé de ranger tous nos cartons un peu partout dans la maison. Papa et maman étaient bien fatigués, mais j’essayais de les détendre un peu en faisant semblant de prendre mon pouce.
Et puis je me suis aussi entrainée à être assise tout seule pour regarder ce qui se passe, comme ça.
Et puis on a commencé le voyage vers l’Amérique comme ils disent. D’abord on charge bien la voiture
Ensuite on roule
Avec pause sur une aire d’autoroute en pleine tempête. C’est marrant cet endroit.
Et puis on est arrivé à Paris.
Là on a pris le métro pour aller à Beaubourg voir mes cousins de Paris.
C’est drôlement grand et lumineux Beaubourg, alors il fallait bien regarder partout avec des yeux grands ouverts.
Le soir on a vu les cousins de papa mais tout le monde était très fatigué alors on n’a pas pris de photos et on est allé dormir chez ma tante Sandrine. Et le lendemain on s’est levé tôt pour manger et au lieu de redormir, on est reparti vers un aéroport. Une sorte d’immense hangar où des tas de gens viennent tôt dans l’espoir de pouvoir s’asseoir les uns à côté des autres à des altitudes vertigineuses avec l’idée que c’est chouette plus loin vers l’ouest. Mais avant ça, il faut attendre, en dormant en ce qui me concerne, avec un regard hagard en ce qui concerne maman
Et puis on s’est effectivement retrouvé avec un tas d’autres gens dans un grand engin tubulaire à des altitudes vertigineuses. J’ai préféré manger plutôt que de voir ça.
On s’est à nouveau retrouvé au sol pour pouvoir attendre encore un peu plus (vraiment étrange ce truc qu’on appelle voyage, on attend, on s’entasse, on attend…). Autant dormir
Et puis on a pris un bus pour changer. Direction… un autre avionPour ce que ça m’intéresse… En plus comme il pourrait faire froid on m’a mis un tas d’épaisseurs au point que je ne voyais plus grand-chose.
Dans cet autre avion j’avais un lit, cool, je peux continuer à dormir
Mais j’ai quand même jeté un coup d’œil de temps en temps, c’était quand même assez intéressant.
Beaucoup plus tard je me suis réveillée à nouveau et on était encore au sol. A l’ouest. Au pied des montagnes rocheuses. En Amérique. Fatigués, mais arrivés et la poussette était toujours là. Je me rendors.
Après avoir encore attendu, et attendu, et mangé un peu, et roulé, et dormi un peu sur un parking (la fatigué ça vous faire des trucs étranges parfois, comme une sieste sur un parking de Mc Donalds entre une station service géante et une autoroute qui relie le Nouveau Mexique au Wyoming, de quoi faire des rêves étranges), et roulé encore, nous sommes arrivés à Fort Collins. La fin d’un long voyage. Il faisait nuit, des collègues de papa nous attendaient. J’ai passé une nuit difficile quand même, tout ça m’avait bien chamboulée, je ne savais plus trop où j’en étais, où était la maison et où était l’heure de dormir. Mais on était arrivé et c’était bien.
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