lundi 24 décembre 2007

Boulder, ou presque


Samedi, on est parti dans la matinée direction Boulder. Au sud-ouest de Fort Collins.
On est passé prendre Cédric, qui travaille avec papa, et Mélanie, l'amie de Cédric, nouvellement débarquée de Suisse pour les fêtes. Et hop, nous voilà sur la route. Je suis tranquillement installée dans mon cosy arnaché sur son tout nouveau socle, acquis la veille à Target, et papa conduit le beau Pt cruiser noir que nous louons depuis la veille et que nous devons garder le rester de notre séjour. Notre voiture d'Amérique en quelque sorte.

D'un commun accord, même si je dormais déjà, nous décidons de préférer la route de campagne qui longe la montagne à l'autoroute rapide, grise, embouteillée et déglinguée. Tout se passe bien jusqu'au moment où un petit signal orange se met à clignoter sur le tableau de bord et où papa ne peut tout simplement plus accélérer. Incrédules, nous nous arrêtons sur le bord de la route. A l'est la plaine enneigée, à l'ouest la montagne enneigée, au nord et au sud, la route déserte. Le soleil brille, il fait -2 degrés.
Papa et Cédric feuillettent le manuel de bord pour découvrir un petit paragraphe, page 107, qui dit que lorsque ce signal clignote il faut s'arrêter immédiatement et faire réparer. Le paragraphe continue avec quelques détails dont personne n'a vraiment envie de se souvenir. Le début suffit pour nous faire comprendre que cette voiture tout nouvellement louée, nous a lâché en rase campagne et encore à bonne distance de Boulder.
Maman et Céric jettent un coup d'oeil expert sous le capot
C'est vrai que tout a l'air normal.
Merci, le téléphone cellulaire de Cédric! Un coup de fil et une dépanneuse est annoncée, elle arrive.
Quelques instans plus tard, une gentille dame au drôle d'accent s'arrête et propose de nous emmener, maman, Mélanie et moi, dans un café tout proche. Elle nous informe également de notre position. Nous sommes juste au sud de Berthoud, un point sur la carte du Colorado, sur la 17, un musée, une brigade de pompiers, un café et quelques petits immeubles en brique. On donne ces informations à la dépanneuse, et nous montons dans le pick-up de la dame.
Et papa et Cédric restent prendre des photos.
Finalement, la dépanneuse est arrivée, la voiture est montée sur le plateau, et on s'est tous tassé dans le camion. Sans doute à l'encontre d'un grand nombre de règles de sécurité. Mais bon. De retour à Fort Collins, un rapide disgnostic du garagiste nous permet de constater que cette panne n'était dûe qu'à un truc débranché quelque part à l'intérieur de cette zone mystérieuse qu'on appelle moteur de la voiture. Cinq minutes plus tard on pouvait repartir.
Tout ça pour ça.
La matinée est finie depuis longtemps, on peut donc se taper un petit burger avant de repartir.
Finalement, on a repirs la direction de Boulder, par l'autoroute cette fois. Et, coryez le ou non, nous y sommes arrivé cette fois.
Juste avant la nuit.
Maman a quand même pu prendre quelques photos au crépuscule pendant que je me promenais contre papa. C'est mignon Boulder. Plus près des montagnes que Fort Collins, tout aussi étudiant, et avec une rue piétonne. On a même vu plusieurs piétons, isolés ou en groupe, en arrivant. Et même des gens, sui semblaient pourtant bien portant, qui attendaient des bus. A part ça, il y a aussi des cafés où je peux prendre la tétée, et des magasins où les adultes peuvent toucher, observer, voire acheter, des tas de bien de consommations et autres marchendises inutiles venues d'orient.

Nous sommes repartis bien après la tombée de la nuit. La pleine lune éclairait la montagne et la plaine enneigées d'une sorte de lumière argentée, c'était superbe. Alors même qu'un vent venu tout droit des sommets des rocheuses faisait tourbilloner la neige dans les rues et chuter le thermomètre au delà de -10.
En arrivant à Fort Collins, j'ai joué un peu pendant que papa préparait les tortillas pour tout le monde. Fin d'une journée bien remplie.
Dimanche c'était plus tranquille. Le matin on a passé quelques coups de fil en France et l'après-midi (il fait nuit mais il n'était que 16h30), on est allé faire un tour dans le centre de Fort Collins, a.k.a, old town. Bon, vieux comme les premiers colons dans l'ouest américain quoi. Mais c'est chouette, il y a des tas de lumières de noel à regarder, un peu d'animation et une rue piétonne. Un thermomètre était quand même là pour nous rappeler le froid ambiant (vous le voyez ce -1 lumineux?), et la lune était superbe une fois de plus.

2 commentaires:

FEUERMANN Michel a dit…

Coucou Alice,
C'est Nöel aujourd'hui et je viens de lire tes aventures au pays des Indiens. C'est merveilleux même avec les pannes de voiture. Aujourd'hui il y le téléphone, imagines il y a 100 ans que serait devenu une belle petite fille comme toi si Papa et Maman avaient cassé la roue de leur charriot ? Mais maintenant il y a des dépanneuses, des cafés pour te mettre au chaud et surtout des blogs, des téléphones pour t'entendre et te voir.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Je t'embrasse très fort

ISABELLE a dit…

Coucou,
Joyeux Noel à tous les trois.
Alice dit merci à Papa pour les jolies histoires qu'ils nous racontent. Ca fait super plaisir.
Ici, c'est presque la fin de la journée. Le père Noel est passé pour tes cousins (qui je crois ne méritaient pas tout). Il nous a dit qu'il viendrait pour toi à ton retour.
On pense très fort à vous trois.
Gros bisous